PIERRE GUFFROY - Chef décorateur
Commencer par l'étude de la sculpture et finir son parcours d'étudiant aux Arts décoratifs, cela ne pouvait être que le début d'un long chemin amenant Pierre Guffroy dans le monde cinématographique, un chemin parsemé de ses créations et d'un savoir-faire qui dura près de 50 ans. A 28 ans, Gufroy devient assistant décorateur et le 1er film où il travaille n'est autre que le grand classique "ascenseur pour l'échafaud". Un an plus tard, son nom apparaît pour la 1ère fois au générique d'un film ("Orfeu Nèfre") et pourtant Jean Cocteau n'hésite pas à l'engager pour son 6àme projet cinémarographique : "Le Testament d'Orphée". Le nom de Pierre Guffroy va désormais appraître aux côtés des grands cinéastes français et si vous en avez un en tête (bien sûr un de la Nouvelle Vague) hé bien, il a sûrement travaillé avec lui !
Guffroy est donc parachuté en plein boulversement des codes cinématographiques (on abandonne les décors en studios et on tourne en extérieur) et se met à surfer allègrement sur cette Nouvelle Vague en domptant les déferlantes. Il les dompte si bien que son exploit réside à démontrer que pour les scènes en studio, le rôle du décorateur n'est pas de faire à tout prix du "bling-bling" mais qu'au contraire, le décor doit se faire oublier. Et cela fonctionne merveilleusement bien! Réalisateurs, acteurs et cadreurs y trouvent leurs comptes. A cela s'ajoute les repérages à effectuer en extérieurs, une nouveauté dans le travail dont il s'accomodera très vite et qui deviendra au fil des années une marotte.
Près de 50 films à son actif, 8 fois nominé, il remporte
1 Oscar :
" Tess " (1981)
3 Cesars :
" Que la fête commence " (1975)
" Pirates " (1986)
" Valmont " (1990)
Décors de films :
"Le locataire" de Polanski
" Le testament d'Orphée " de Cocteau
" Tess " de Polanski
" Giorgino" de Boutonnat
Parmi ses films les plus conus :
Années 60 :
Orfeu négro - le testament d'Orphée - la dénonciation - le vampire de Dussemdorf - la corde au cou - Alphaville - Pierrot le fou - l'espion - Paris brûle-t-il? - la mariée était en noir - le grand dadais - machetta - à tout casser - la voie lactée - le passager de la pluie
Années 70 :
Le bal du comte d'Orgel - le mir de l'Atlantique - bof, anatomie d'un livreur - Max et les ferrailleurs - un beau monstre - César et Rosalie - la course du lièvre à travers les champs - le charme discret de la bourgeoisie - les granges brûlées - la gifle - la rue des seigneurs - le fantôme de la liberté - que la fête commence - cet obscur objet du désir - le locataire - mado - un coup de rasoir - confidences pour confidences - Tess
Années 80 :
je vous aime - la nuit de Varennes ( jamais avant le mariage - Hanna K - l'argent - Max mon amour - pirates - twist again à Moscou - Frantic - Valmont
Années 90 :
mayrig - 588 rue paradis - la jeune fille et la mort - giorgino - portrait chinois - pop corn
Quelques films en images ...
Arrête-moi si tu peux - STEVEN SPIELBERG
Cinéma passions = Cupidon !
Votez pour votre LIVRE DE LA JUNGLE préféré
Roman de Kipling, "Le livre de la jungle" a connu plusieurs versions :
1942 par ZOLTAN KORDA
1967 par WALT DISNEY
1989 par FUMIO KUROKAWA
1994 par STEPHEN SOMMERS
J'affectionne particulièrement celui de Disney car il y a des passages trop excellents et puis "il en faut vraiment peu, très peu pour être heureux" !
Résultat des votes :
DISNEY : 3 voix
Décès Shirley Temple
RICHARD BROOKS - Lord Jim
Charlot - The Tramp a 100 ans !
Oui, c'est un 7 février 1914 que Charlie Chaplin a inventé le plus prodigieux des personnages cinématographiques (Charlot le vagabond pour ceux qui viennent d'une autre planète et qui tombent sur ce blog ) et que ce dernier est apparu pour la 1ère fois sur la pellicule.
Ce moment méritait que l'on s'y attarde ...
(oui, oui, c'est permis de cliquer)
Chaplin, très content de son personnage du vagabond et des réactions qu'il a suscité, lance alors Charlot dans les aventures du cinéma avec son 1er film "four ace"
Et ce titre lui a envisagé un avenir très prometteur !