WILLIAM DIETERLE - le bossu de Notre Dame
L'autre biographie de TONY CURTIS
A qui pourrai-je bien comparer Tony Curtis? Vous allez rire mais il me fait penser à Pépé le putois! Oui, oui, ces 2 grands séducteurs utilisaient les mêmes armes pour séduire la gente féminine. Il vous faut des preuves? Hé bien en voilà quelques unes...
Tout d'abord, présentation de ces 2 Play Boy !
leurs poses nonchalantes...
et leurs regards de séducteurs...
Maintenant voyons d'un peu plus près leurs méthodes de séduction :
1 = Chercher sa proie
2 = Trouver de belles phrases convainquantes
3 = Improviser un dîner amoureux
4 = Offrir du champagne
5 = Prendre enfin la belle dans ses bras !
Et voilà, c'est pas plus compliqué que ça !
Sa vie était à cent lieues pour faire de lui une star du cinéma. Frank Sinatra dira même de lui :
"il a réussi alors qu'on ne s'y attendait pas et qu'il n'y était pas prédestiné"'
Il faut bien comprendre que lorsque ses parents arrivent aux States, c'est la Grande Dépression et la famille a bien du mal à survivre comme tout le monde à cette époque. A cela s'ajoute une mère abusive (diagnostiquée schizophrène) d'où un placement à 8 ans dans un orphelinat avec ses frères. Quand ils en sortent, il ne va pas à l'école mais rentre dans les salles de cinéma et admire Errol Flynn, Cary Grand ou Gary Cooper. A 11 ans il traine dans les rues du Bronx, rejoint une bande de quartier et joue les "caïds" comme au cinéma
Au fil du temps, Tony Curtis devient un véritable "bad boy" ce qui le conduit tout droit en centre de redressement (sans passer par la case départ et toucher les 20 000) mais c'est paradoxalement là qu'il découvre les joies que lui offre l'activité théâtrale. Il comprend que s'il retourne dans la rue rien ne changera ou que cela sera encore pire. Alors, comme une bouée que l'on jette à la mer et pour se sauver de lui-même, à 16 ans il s'engage dans la marine et fera 3 années de service. Dès la fin de son engagement dans la NAVY, Tony Curtis s'achète un billet de train direction Los Angelès. Il sait maintenant qu'il veut être acteur de cinéma...
Le voilà arrivé à L.A., il s'inscrit à des cours de comédie et fait même la rencontre d'une certaine Norma Jane... Tous deux auront des opinions bien différentes sur les cours pour devenir acteurs car lui trouve les cours de l'Actors Studio inutiles et préfére nettement la méthode Stanislavski.
Et là, lecteur je t'arrête car je vais te donner un énorme scoop :
Mesdames et Messieurs vous allez assister en direct à une dispute entre Marilyn Monroe et Tony Curtis.
(Oh là là, il va y avoir du viandage dans l'air...)
Ils ne sont pas prêts à se réconcilier les 2 là ! (quoi que...)
Tony Curtis a maintenant 24 ans, il entre enfin à l'Universal International Pictures avec un contrat de 7 ans grâce à Burt Lancaster qui le négocie pour lui. Mais en Arrivant à l'Universal, il ne s'appelle pas encore ainsi, son vrai nom est Bernard Schwarz. Alors comment Bernard Schwarz est devenu Tony Curtis? Voici la réponse mathématique :
Ennoncé du problème : Impossibilité de garder Bernard Schwarz! Trouver un prénom et un nom
1) Trouver un prénom : ANTHONY
= le 1er livre qu'il avait lu dans la marine avait pour héros Anthony Adverse
2) Trouver un nom = KERTESZ
= nom de ses ancêtres anglinisé en CURTIS
3) Prénom + Nom = Anthony Curtis puis par simplification TONY CURTIS!
Vous pouvez maintenant appuyer sur PLAY pour la suite
Dès son 1er rôle de figurant dans le film "Criss Croos" Tony Curtis fit sensation et beaucoup de gens du cinéma ainsi que de spectateurs se demandèrent : "Mais QUI est ce beau jeune homme qui danse avec Yvonne? ( wouai, c'est avec moi! Ah non, c'est Yvonne de Carlos...)
Etre un figurant que l'on remarque c'est bien, mais être figurant ce n'est pas donner la réplique! Et là, y'a comme un os car Tony Curtis a gardé son accent new-yorkais de rue. Or la MGM (qui le veut absolument pour un de ses film) veut bien négocier un contrat avec Universal à condition qu'il fasse des cours de diction. Tony prend donc des cours auprès d'un professeur qui lui fait répéter des phrases avec 6 billes en bouche. Un jour, Tony finit même par en avaler une! Un peu plus tard, très poliement, il renverra la bille à son professeur en expliquant que "l'excercice ne doit sûrement pas avoir les mêmes résultats seulement avec 5!"
Je vois que vous avez envie d'une autre anecdote aussi croustillante. Alors, à la demande générale, la voilà :
A ses débuts à Universal International Pictures beaucoup d'acteurs prenaient des cours en tous genres. Tony eut alors une idée. Comme il adorait embrasser les actrices sur les plateaux de tournage (tu m'étonnes!) il se fit "professeur de baisers". Le plus drôle, c'est qu'il eut un succès phénoménal avec un nombre incalculable d'actrices et de jeunes étudiantes comédiennes!
*Oui, ils se sont réconciliés !
Bon les baisers et le bla-bla-bla pour les filles c'est fastoche. Mais faire les cascades de ses films et entrer dans la peau des personnages c'est autre chose l'ami! Ben ça alors, là aussi il assure le mec... Pas de doublage et pas que des films "bling-bling". Il vous faut encore des preuves? Mais non. Vous savez maintenant qu'il vient du monde de la rue et que pour fuir les keufs il faut courir, sauter, enjamber...
Il a même appris la boxe, l'escrime, l'équitation et le trapèze volant !
Dans ses rôles au cinéma on a donc un peu de tout :
Bon, y'a en tout 120 films donc 120 rôles... à vous d'aller voir le reste sur le net
Sachez tout de même que sa plus grand fierté d'acteur a été pour son second rôle dans "Spartacus" et lorsqu'un journaliste lui demanda : "Est-ce que vous n'avez jamais été déçu de n'avoir qu'un second rôle dans ce film?" Tony Curtis lui répondit simplement : "Vous en connaissez beaucoup des acteurs qui ont eu la chance de prendre un bain avec Lawrence Olivier et d'être tué par Kirk Douglas?"
Encore une légende qui s'en est allée ...
CHARLIE CHAPLIN - Les feux de la rampe
HELEN ROSE - chef costumière
Née le 2 février 1904, décédée le 9 novembre 1985
Sortie de l'Ecole des Beaux Arts de Chigago, Helen Rose se lance dans les costumes de scènes pour le théâtre ainsi que pour les night clubs. Bien qu'elle n'ait que 15 ans, elle excelle déjà dans son art et son premier vrai job sera pour Fanchon&Marcor's qui produisent des shows sur glace, les "Ice Follies". Mais Helen Rose voit plus grand et à 25 ans elle quitte Chicago pour aller à Los Angelès car c'est en Californie que le monde du spectacle et du cinéma sont en plein essor. Helen Rose travaille tout d'abord à la 20th Century Fox, y passe 2 années lorsque L.B Mayer lui propose un contrat durable à la MGM en 1944. A leur 1ère rencontre il lui dira : " je vous croyais plus vieille et plus grande" ce à quoi elle rétorqua : " je peux me faire plus vieille mais je ne serai jamais plus grande!" Grâce à son expérience pour les shows, les studios lui demandent de réaliser la plupart des costumes des comédies musicales et Helen Rose se fait alors un nom dans le monde cinématographique.
Sa renommée étant bien acquise, la MGM lui propose maintenant d'habiller les grandes stars hollywoodiennes et ce, dans tous les genres de films. C'est ainsi, par la délicatesse et les détails multiples de ses robes, qu'elle sublimera à l'écran des actrices comme Judy Garland, Lauren Bacall, Elisabeth Taylor (elle fera les robes pour 7 de ses films), Doris Day ou encore Grace Kelly à qui elle confectionnera bien plus tard sa robe de mariage. Cependant, Helen Rose est également douée pour rendre ces messieurs très chics et ce seront Spencer Tracy, Frank Sinatra ou James Cagney qui bénéficieront à leur tour de ses talents. En 1960, elle quittera les studios pour créer sa propre maison de couture et écrira un livre " Just make them beautiful " en parlant des légendes d'Hollywood.
Plus de 150 films à son actif
8 fois nominée pour :
le grand Caruso (1952)
la veuve joyeuse - la femme rêvée (1953)
la tour des ambitieux (1954)
mélodie interrompue (1955)
les grands de ce monde (1956)
un mort récalcitrant (1959)
Mister Buddwing (1966)
Elle remporte 2 Oscars pour :
les ensorcelés (1952)
une femme en enfer (1955)
Croquis et robes pour Grace Kelly
" Haute Société"
"le cygne"
" mogambo "
Autres de ses créations :
Robes pour Elisabeth Taylor :
"le père de la mariée"
"la chatte sur un toit brûlant"
Robes et croquis pour Ann Margret dans " made in Paris"
Ses créations pour :
Lauren Bacall, Joanna Barnes et Lana Turner
Vera Ellen, Cyd Charisse et Angela Landsbury
Croquis et robe pour Debbie Reynolds dans "Au-revoir Charly"
parmi ses films les plus connus :
Années 40 :
l'île aux plaisirs - les demoiselles Harvey - Ziegfeld follies - la pluie qui chante - vive l'amour - le retour - ainsi sont les femmes - acte de violence - le danuble rouge
Années 50 :
Annie la reine du cirque - le père de la mariée - trois petis mots - le grand Caruso - Allons-donc papa! - les ensorcelées - riche jeune et jolie - la belle de New-York - la veuve joyeuse - miracle à Tunis - la première sirène - la fille qui avait tout - sombrero - le joyeux prisonnier - la plage déserte - mogambo - lune de miel au Brésil - la madone gitane - désir d'amour - traversons la Manche - rhapsodie - sur la trace du crime - la tour des ambitieux - la dernière fois que j'ai vu Paris - la mousson - une femme en enfer - la chérie de Jupiter - beau fixe sur New-York - planète interdite - thé et sympathie - haute société - le carnaval des dieux - la femme modèle - la belle de Moscou - la chatte sur un toit brûlant - qu'est-ce-que maman comprend à l'amour? - traquenard - une fille très avertie
Années 60 :
la vénus au vison - l'américaine et l'amour - le troisième homme était une femme - il faut marier papa - au-revoir Charlie - made in Paris
Quelques photos de films...
JOURNEE DU PATRIMOINE
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QUENTIN TARANTINO - Inglourious basterds
CC ou Claude Chabrol ...
Il fut producteur, réalisateur, scénariste, dialoguiste et même acteur ...
Ce qu'il pensait du cinéma français actuel ?
" Il me semble qu'il y a de moins en moins de gens qui veulent faire des films et de plus en plus qui veulent être dans le cinéma... ça se ressent à ce que l'on voit. Certains blockbusters français sont non seulement nuls mais s'avèrent des bides monstrueux. Et comme les films coûtent cher, ils finissent par déséquilibrer le système... Moi, j'ai tendance à me foutre de tout mais quand même! La moindre des choses que l'on demande à un film commercial, c'est qu'il marche. "