AUDREY HEPBURN - actrice
Son professeur de danse Sonia Gaskel lui avait dit "Tout doit venir de l'intérieur" et qui mieux qu'Audrey Hepburn aurait pu mieux sublimer cette maxime! Ses immenses yeux, son sourire, son visage pétillant, sa grâce naturelle et son élégance inégalable (grâce à son ami Givenchy), voilà l'image inoubliable qu'Audrey a laissé au monde entier. Or, en lisant ses biographies, on se dit que partir d'une enfance digne d'un roman de Zola pour finir à cette femme qui a marqué le monde entier, le chemin parcouru a dû être émotionnellement chargé! D'ailleurs son parcours me fait un peu penser à celui de Chaplin : tous deux ont connu l'abandon d'un père, ont souffert de la faim mais sont devenus des légendes au cinéma en laissant une silouhette singulière...
Cependant, contrairement à Chaplin, ce n'est pas le cinéma qui attirait Audrey. En effet, depuis l'âge de 5 ans elle suit des cours de danse classique et à 11 ans, alors que la Hollande est toujours envahie par les troupes allemandes, sa mère l'emmène voir Margot Fonteyn son idole. Ce jour-là, Audrey sait qu'elle ne vivra que par et pour la danse afin de devenir, elle aussi, une très grande ballerine.
Bien des années plus tard en Angleterre, son passé médical brisera malheureusement ce rêve d'enfant. Nous sommes en 1948, Audrey Hepburn mesure 1,71m avec un poids de 45 kg (ben wouai, c'est pas grand comme IMC!) Elle a conservé une santé fragile avec des séquelles pulmonaires et cela n'est pas compatible pour une carrière de "première ballerine". Audrey se tourne donc vers le Music Hall et se retrouve à Londres comme chorus girl dans la comédie musicale "Hight Button Shoes" ou elle danse dans des revues aux titres épicés comme "sauce tartare" puis "sauce piquante" (non, non, ce n'est pas de la pub pour une marque d'épices très connue) étant tout le reflet de sa vitalité.
"J'aimais être dans les shows ou au Music Hall. J'avais besoin de musique dans ma vie, je me sentais redevenir une fille normale avec la sensation d'exister enfin"
Enchaînant avec du mannequina (elle pose ci-dessus comme modèle pour gagner un peu d'argent), Audrey est sollicitée pour un petit rôle dans "Monte Carlo baby", film tourné en France sur la Côte D'azur. Et c'est justement l'endroit où il fallait être car Colette la remarque sur les plateaux de tournage dans un hôtel et décide que ce sera elle la nouvelle héroïne de son roman ("Gigi") qui doit être adapté dans un théâtre à Broadway. Peu de semaines après la Première, tout New-York ne parle que de cette jeune fille de 22 ans...
A Hollywood au même moment, William Wyler recherche une actrice pouvant remplacer Jean Simmons et décide de contacter cette "fameuse Audrey Hepburn" pour un film qu'il veut tourner à Rome. Dès la dernière représentation de "Gigi", Audrey file directement à Rome car le tournage a déjà commencé et Wyler ne veut aucun dépassement de son budget. "Vacances romaines" devient immédiatement un succès en étant 10 fois nominés, remportant 3 Oscars faisant ainsi d'Audrey la nouvelle Etoile d'Hollywood pour son interprétation d'une jeune reine mutine et pétillante.
Après cette "escapade à Rome", Audrey retourne sur les planches du théâtre avec le rôle d'Ondine. C'est une 2ème consécration et elle gagne un Tony Award (l'équivalence d'un Molière bien de chez nous)
Un autre réalisateur en "W" (Billy de son prénom... Allez, on se creuse un peu les méninges!) la sollicite pour un film avec Humphrey Bogart et Willliam Holden. De ce film va naître "la silhouette à la Audrey", l'élégance et la classe (ma si, Aldo) et Billy Wilder (vous n'aviez pas trouvé?) qui avait plutôt fait tourner des actrices blondes et, comment dirai-je, pulpeuses... lâchera ses quelques mots :
"Elle est capable à elle seule de faire de la poitrine une valeur du passé"
Puis on entendra encore les violons jouer la romance avec les films de Black Edwards (ben où il est le "W"ce coup-ci? Ah si, là, vers le milieu...) et de Stanley Donen (Ah ben lui, pas un seul "W", ça alors!) qui couronneront l'élégance ultime d'Audrey Hepburn habillée par son fidèle ami Givenchy.
Et ça, ce n'est que la 1ère partie d'Audrey Hepburn au cinéma! Des années 60 aux années 80, elle fera encore 13 films (son dernier rôle étant celui d'un ange) Elle refusera de "sacrifier le bonheur familial aux artifices de la gloire cinématographique" et parlant de son bonheur d'être mère, elle dira : "le plus difficile dans la maternité c'est cette inquiétude intensive que l'on ne doit pas montrer"
Elle deviendra en 1988 Ambassadrice de l'Unicef (car là, ce n'est pas du cinéma) ce même organisme humanitaire qui, jadis, l'avait tant aidée. "J'étais une enfant sous-alimentée pendant les années de l'après guerre. J'ai bénéficiée des services de l'Unicef, j'ai connu l'Unicef toute ma vie"
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Classement provisoire des 3 premiers :
F avec 8 points
M avec 4 points
E et N avec 3 points
STANLEY KUBRICK - Spartacus
Michael
SAM WOOD - Pour qui sonne le glas
Publics enemies - MICHAEL MANN
Invictus - CLINT EASTWOOD
ERROL FLYNN - acteur
Alors lui, c'était l'Aventure avec un grand A !
Et quand on sait qu'Errol Flynn est le descendant d'un marin ayant fait partie des mutins du Bounty et qu'il descend également du véritable Robin des bois, on se dit que dans sa carrière cinématographique il y aurait bien un jour des coïncidences qui le relieraient à ses ancêtres...
Mais pour le moment, le jeune Errol vit seul avec sa mère en Australie (car son père biologiste et anthropologue est souvent en voyages à l'étranger) et il lui en fait voir de toutes les couleurs : comportement turbulent à l'école, aucunes bonnes notes, fugues à répétition (la 1ère à l'âge de 7 ans mais dont la plus mémorable sera celle d'embarquer clandestinement sur le navire où son grand-père est enrôlé et qui lui vaudra d'aller en pensionnat en Angleterre) Pourtant, il y a un domaine où Errol Flynn excèle : c'est le sport. Pas de doute le foot, le tennis, la gym ou même la boxe, ça, ça lui parle. Avec ce feu intérieur qui le démange, il finit par tout envoyer ballader à 17 ans et décide de faire sa propre vie avec ses propres choix. Etant le digne fils de son père, il fait de l'anthropologie à sa manière et essaye alors tous les métiers : pêcheur à la dynamite, trafiquant, guide d'expédition, aide vétérinaire, capitaine de bâteau de transport, correspondant du journal "Sydney Bulletin", etc...
En 1933, le producteur australien Chauvel lui offre son 1er contrat d'acteur alors qu'il n'a que 24 ans dans un film intitulé "In the wake of the Bounty" (tiens tiens, voilà notre 1er ancêtre qui influe sur son destin...) Errol Flynn se sent comme un poisson dans l'eau en faisant des cascades et en jouant la comédie devant la caméra. Il part pour l'Angleterre et intègre la troupe du "Theâtre Northampton Repertory Company". Son physique et son talent sont remarqués par Irvin Asher (des Productions Teddington) qui le recommande rapidement à Jack Warner. Et voilà, Errol Flynn deviendra l'Aventurier avec un grand A dans ce monde cinématographique où il croisera un jour le chemin d'un autre personnage qui lui collera à la peau à tout jamais (tout comme ses beaux collants verts!) Eh bien le voilà ce 2ème ancêtre qu'on attendait et qui a sûrement aussi influencé son destin...
Annectode : Pour le film "les racines du ciel" toute l'équipe eut la dysenterie ou la malaria sauf 2 personnes : John Huston et Errol Flynn car, contrairement aux autres, ils ne buvaient pas d'eau ...
" j'ai vécu, et bien vécu, comme un glouton qui mord la vie à pleines dents "
( tiré de son autobiographie : "mes 400 coups" )