Son professeur de danse Sonia Gaskel lui avait dit "Tout doit venir de l'intérieur" et qui mieux qu'Audrey Hepburn aurait pu mieux sublimer cette maxime! Ses immenses yeux, son sourire, son visage pétillant, sa grâce naturelle et son élégance inégalable (grâce à son ami Givenchy), voilà l'image inoubliable qu'Audrey a laissé au monde entier. Or, en lisant ses biographies, on se dit que partir d'une enfance digne d'un roman de Zola pour finir à cette femme qui a marqué le monde entier, le chemin parcouru a dû être émotionnellement chargé! D'ailleurs son parcours me fait un peu penser à celui de Chaplin : tous deux ont connu l'abandon d'un père, ont souffert de la faim mais sont devenus des légendes au cinéma en laissant une silouhette singulière...

Cependant, contrairement à Chaplin, ce n'est pas le cinéma qui attirait Audrey. En effet, depuis l'âge de 5 ans elle suit des cours de danse classique et à 11 ans, alors que la Hollande est toujours envahie par les troupes allemandes, sa mère l'emmène voir Margot Fonteyn son idole. Ce jour-là, Audrey sait qu'elle ne vivra que par et pour la danse afin de devenir, elle aussi, une très grande ballerine.

Bien des années plus tard en Angleterre, son passé médical brisera malheureusement ce rêve d'enfant. Nous sommes en 1948, Audrey Hepburn mesure 1,71m avec un poids de 45 kg (ben wouai, c'est pas grand comme IMC!) Elle a conservé une santé fragile avec des séquelles pulmonaires et cela n'est pas compatible pour une carrière de "première ballerine". Audrey se tourne donc vers le Music Hall et se retrouve à Londres comme chorus girl dans la comédie musicale "Hight Button Shoes" ou elle danse dans des revues aux titres épicés comme "sauce tartare" puis "sauce piquante" (non, non, ce n'est pas de la pub pour une marque d'épices très connue) étant tout le reflet de sa vitalité.

"J'aimais être dans les shows ou au Music Hall. J'avais besoin de musique dans ma vie, je me sentais redevenir une fille normale avec la sensation d'exister enfin"

Enchaînant avec du mannequina (elle pose ci-dessus comme modèle pour gagner un peu d'argent), Audrey est sollicitée pour un petit rôle dans "Monte Carlo baby", film tourné en France sur la Côte D'azur. Et c'est justement l'endroit où il fallait être car Colette la remarque sur les plateaux de tournage dans un hôtel et décide que ce sera elle la nouvelle héroïne de son roman ("Gigi") qui doit être adapté dans un théâtre à Broadway. Peu de semaines après la Première, tout New-York ne parle que de cette jeune fille de 22 ans...

A Hollywood au même moment, William Wyler recherche une actrice pouvant remplacer Jean Simmons et décide de contacter cette "fameuse Audrey Hepburn" pour un film qu'il veut tourner à Rome. Dès la dernière représentation de "Gigi", Audrey file directement à Rome car le tournage a déjà commencé et Wyler ne veut aucun dépassement de son budget. "Vacances romaines" devient immédiatement un succès en étant 10 fois nominés, remportant 3 Oscars faisant ainsi d'Audrey la nouvelle Etoile d'Hollywood pour son interprétation d'une jeune reine mutine et pétillante.

Après cette "escapade à Rome", Audrey retourne sur les planches du théâtre avec le rôle d'Ondine. C'est une 2ème consécration et elle gagne un Tony Award (l'équivalence d'un Molière bien de chez nous)

  Un autre réalisateur en "W" (Billy de son prénom... Allez, on se creuse un peu les méninges!) la sollicite pour un film avec Humphrey Bogart et Willliam Holden.  De ce film va naître "la silhouette à la Audrey", l'élégance et la classe (ma si, Aldo) et Billy Wilder (vous n'aviez pas trouvé?) qui avait plutôt fait tourner des actrices blondes et, comment dirai-je, pulpeuses... lâchera ses quelques mots :

"Elle est capable à elle seule de faire de la poitrine une valeur du passé"

Puis on entendra encore les violons jouer la romance avec les films de Black Edwards (ben où il est le "W"ce coup-ci? Ah si, là, vers le milieu...) et de Stanley Donen (Ah ben lui, pas un seul "W", ça alors!) qui couronneront l'élégance ultime d'Audrey Hepburn habillée par son fidèle ami Givenchy.

Et ça, ce n'est que la 1ère partie d'Audrey Hepburn au cinéma! Des années 60 aux années 80, elle fera encore 13 films (son dernier rôle étant celui d'un ange) Elle refusera de "sacrifier le bonheur familial aux artifices de la gloire cinématographique" et parlant de son bonheur d'être mère, elle dira : "le plus difficile dans la maternité c'est cette inquiétude intensive que l'on ne doit pas montrer"

Elle deviendra en 1988 Ambassadrice de l'Unicef (car là, ce n'est pas du cinéma) ce même organisme humanitaire qui, jadis, l'avait tant aidée. "J'étais une enfant sous-alimentée pendant les années de l'après guerre. J'ai bénéficiée des services de l'Unicef, j'ai connu l'Unicef toute ma vie"

VOS CHOUCHOUS RESSEMBLANCES  ?

                                    A                                     B                                          C

                                     D                                      E                                      F

                                      G                                       H                                        I

                                     J                                       K                                     L

                                                           M                                     N

Attention pour les votes, les lettres sont au-dessus !

RESULTATS :

A = 1 pt

E = 3 pts

F = 8 pts

N = 3 pts

M = 4 pts

K = 1 pt

C = 1 pt

D = 2pts

J = 1pt

Classement provisoire des 3 premiers :

F avec 8 points

M avec 4 points

E et N avec 3 points

Vous vous souvenez d'une silhouette qui vole dans le ciel de Londres ?

Mais non, pas toi Peter pan ! Retourne au pays imaginaire.

Je parle de celle de la gouvernante qui vole dans les airs grâce à son parapluie...

 Le monde entier connaît son nom : MARY POPPINS

Et pourquoi on l'adore ? Parce que...

Et on ne peut bien sûr qu'être parfaite qu'en se repoudrant le nez ...

Les films choisis sont uniquement ceux inspirés du roman d'Alexandre Dumas

Les films muets

1912 : Film de Andre Calmettes et Henri Pouctal    

 1921 : Film de Fred Niblocccc et Film de Henri Diamant-Berger

 1922 : Film de Max Linder et Film de Henri Diamant-Berger

 Les films parlants 

1932 : Film de Henri Diamant-Berger (2 époques)

1935 : Film de Rowland V. Lee

1948 : Film de George Sidney

1953 : Film de André Hunebelle

1961 : 2 Films de Bernard Borderie (Les ferrets de la reine - la vengeance de Milady)

1973 : Film de Richard Lester

1989 : Film de Richard Lester

1993 : Film de Stephen Herek

2001 : Film de Peter Hyams

2011 : Film de Paul W. S. Anderson

2023 : Film de Martin Bourboulon

Etape N°1 : Trouver un sapin

( tu sais, celui qui sent bon ! )

     Etape N°2 : Prendre la déco de Noêl

( Où sont ces fichus cartons de Noêl ? )

Etape N°3 : Faire la déco du sapin

( Et une boule en moins, une !!! )

 Etape N°4 : Démêler la guirlande qui s'allume

( B..... de M 

Etape N°5 : Vérifier que la girlande s'allume

( ou pas... )

Et là tu te dis : ça suffit pour aujourd'hui !

Le 27 mai 1911 est né un comédien non pas épouvantable mais un comédien de l'Epouvante. Pourtant rien ne le prédestinait à devenir une star du monde cinématographique, bien au contraire. Le petit Vincent aurait aimé être aussi doué que ses soeurs et son frère dans le domaine de la musique, mais il n'y arrive pas! Comment être différent d'eux mais tout aussi doué? Telle est la question qu'il se pose à son adolescence. Et c'est en observant sa mère qui aime aller flâner dans les musées, que Vincent Price se prend de curiosité pour l'Art car ce n'est pas l'unique tableau accroché chez eux représentant un couple dans un paysage avec des vaches qui, lui, l'émerveille! A 16 ans, il décide donc qu'il deviendra "historien de l'Art" et part voyager dans toute l'Europe pour y découvrir toutes les merveilles des plus grands musées et des plus grandes galeries. Ayant obtenu son diplôme en sortant Major de promo à Yale, il enseigne pendant un an l'histoire de l'Art. Or, tout ça ne le stimule pas. Vincent Price a besoin de plus de sensations, il le sait, il le sent...

Il quitte donc New-York et décide d'aller à Londres prendre des courts d'arts dramatiques car quoi de mieux qu'un comédien pour faire transparaître des émotions? Il revient ensuite à Broadway en 1935 et, alors qu'il n'a que 24 ans, il débute comme acteur car le théâtre l'inspire, l'emballe... Mais trouver des rôles et des bons ce n'est pas si simple! Et puis, ça ne nourrit pas son homme d'être débutant acteur. Alors il court dans les agences pour décrocher des petits rôles. Il fait un bout d'essai (raté) pour "Autant en emporte le vent" et prête sa voix à la CBS pour 60$ en y racontant les aventures de Simon Templar "Le Saint". Enfin tout cela porte ses fruits, les Studios Universal l'engagent pour tourner dans des comédies ou uniquement des secondes rôles. Il les quitte, part pour la Fox croyant que l'herbe sera plus verte mais ne fait que quelques petits films ce coup-ci historiques. Complètement lassé de ce système, il retourne sur les planches du théâtre.

Pourtant ses apparitions sur l'écran ne sont pas passées inaperçues : Otto Preminger l'engage pour son film noir "Laura" auprès de la belle Gene Tierney, Werker lui donne le rôle d'un psychiatre psychopathe dans "shock" et enfin le succès sera au rendez-vous avec "l'homme au masque de cire" d'André De Toth. Dans les années 60 il ne fera pas moins de 8 films avec Corman. On entendra bien plus tard sa voix au timbre si particulier pour des univers bien différents : attraction du "phantom manor" à Disneyland-Paris, court-métrage "Vincent" de Tim Burton, concerts d'Alice Cooper ou bien encore clip "thriller" de Michael Jackson dont il dira qu'il "aurait fait n'importe quoi pour y participer"!

Vincent Price était-il "The King of... Horror"?

Hé bien non! Son surnom était "The King of Grand Guignol"

Archibald, je dirai même Archibald Alexander Leach. Voilà un nom qui résonne déjà comme celui d'une célébrité et pourtant, ce sera sous Cary Grant que nous connaîtrons, vous et moi, l'acteur devenu légende d'Hollywood.

Avec un tel patronyme, faire son entrée dans le monde cinématographique ne devait pas être chose aisée... Il faut croire que si, car il lui a suffi d'accompagner une amie à une audition, de lui donner la réplique et d'être engagé à sa place !Wouai wouai, c'est bien beau tout ça, mais il faut quand même un petit plus, un je ne sais quoi qui fait que, d'un coup, toute l'attention se porte sur vous.

Ce "petit quoi", je dirai en fait que c'est UN TOUT :

Il faut dire aussi que du haut de ses 1,78m les costumes lui allaient bien...

Et celui-là, c'est mon préféré :

( Je sais pas comment il fait, il n'a même pas l'air ridicule !!! )

" Les habitués" de mes articles savent qu'ils vont trouver tôt ou tard des anecdotes. Le moment est donc arrivé pour enrichir vos conversations mondaines ou cinéphiles :

Le sourire de Cary Grant a une particularité (en dehors de nous faire chavirer nous les femmes) : il n'y a que 3 incisives ! Vous êtes donc Mesdames et Messieurs devant un des plus grands séducteurs hollywoodiens avec "un sourire à 3 balles" (ou "à 3 francs, 6 sous" comme disait ma grand'mère...)

Bon, entrée dans le monde du cinéma ça c'est fait. Photos, ça c'est fait aussi. Anecdote, elle est au-dessus. Qu'est-ce que je pourrai bien ajouter ? Une enfance difficile avec une mère dépressive, un père alcoolique qui fait interner sa mère pour vivre avec sa maîtresse, renvois de plusieurs écoles... ça apparemment c'est courant pour les célébrites (Cf mes autres articles)

Ah si, j'ai trouvé une photo de son collège à Bristol et du chemin qu'il parcourait pour y aller et une autre de l'entrée du théâtre où il fit ses débuts, les voilà :

Vous vous en moquez ? Je m'en doutais un peu. Bon alors autre chose... Une photo de Cary Grant avec la "Bob Pender Troupe", ça au moins ça vous parle ?J'avais oublié de vous dire qu'il s'est barré deux fois d'chez lui et qu'il a imité la signature d'son père pour partir en tournée avec la troupe théâtrale ! Mais ousqu'il est l'gamin sur la photo? (Hou là là, je n'aurai pas dû parler de ma grand'mère moi, ça laisse des traces...)

Allez souvenez vous de son menton et de ses sourcils... Non, non, je ne donnerai pas la réponse *

Et maintenant je vais vous parler de son côté "so british" car il faut bien se l'avouer, il est indéniable que Cary Grant possédait l'élégance, un charme fou, une présence et patati et patata... Tout vient de son enfance, car étant petit, Archibald était fasciné par les moustaches de son père lorsque celui-ci buvait son thé. Et comme il n'y avait ni beurre ni sucre à la maison (ils n'avaient droit qu'à des bons de rations de nourriture pendant la guerre de 14) Cary Grant prit donc l'habitude de boire son thé sans sucre.

Quoi, vous attendiez autre chose de plus croustillant ? Du genre, les moustaches n'étaient jamais trempées ou son père buvait le thé avec le petit doigt en l'air ! Voyons, je vous ai dit plus haut que son père a fait interner sa mère, mais ce que vous ne savez pas encore, c'est qu'il lui avait dit quelle était partie en voyage, par conséquent, Archibald a attendu son retour pendant des années.

Ce n'est qu'à l'âge de 30 ans qu'il sut qu'elle était toujours vivante et en asile psychiatrique... A ce propos, il dira un jour : " les gens du monde entier reconnaissait mon nom et mon visage, mais pas ma mère "

Cary Grant à Hollywood et sa statue à Bristol

* si vous me le demandez gentiement par écrit, je ferai peut-être un effort...

Abordons cette nouvelle année avec le grand acteur qu'était Rock Hudson. Faites donc comme si vous étiez en train de déguster une mousse au chocolat (son dessert préféré) Prenez une cuillérée. Là, vous sentez la fermeté de la mousse qui fait place lentement au fondant et à la douceur du chocolat? Rock Hudson c'est exactement cette même sensation sur les écrans!

A 21 ans, fort conscient de son physique avantageux et ayant la volonté de faire du cinéma, il envoit des centaines de photos à différentes agences hollywoodiennes dans l'espoir d'être un jour découvert. Or, ce n'est qu'à 23 ans (et grâce à une promotion canapé avec son agent Dunry Wilson) qu'il signe enfin un contrat de 6 mois avec la Warner Bros et qui sera renouvelé! Hollywood lui fasçonne alors une image d'homme viril et de séducteur maladroit en le faisant tourner dans des westerns (années 40/50) puis dans des comédies sentimentales (années 60)

De ses 70 films (hors télévision) on retiendra évidemment "Giant" de George Stevens qui demandera à Rock Hudson de choisir les couleurs et les décors de la maison afin qu'il se sente comme chez lui... Vous l'avez reconnu, c'était la petite minute de l'annecdote!

En parlant de maison, Rock Hudson était d'ailleurs tellement apprécié par le monde cinématographique que l'Universal Studios lui acheta sa maison à Hollywood dans les années 50 avec le mobilier de sa chambre fait sur mesure (car 1,94m le gaillard!)

Dans sa carrière, 2 réalisateurs le pousseront au sommet de la gloire : Raoul Walsch et Sirk Douglas. Il sera le partenaire de grand acteurs tels que John Wayne, les 2 James (= Stewart et Dean), Kirk Douglas, Tony Curtis, Ernest Borgnine, Lee Marvin ou encore Dean Martin et se retrouvera dans les bras d'actrices comme Elisabeth Taylor, Doris Day, Jane Wyman, Lauren Baccal, Cyd Charisse, Julie Andrews, Claudia Cardinale,Jennifer Jones, Mia farrow, Gina Lollobrigida... Bref, toutes les belles femmes de l'époque qui attiraient le public dans les salles de cinéma!

Pourtant, ce Roc (Hudson!) fondit un jour en larmes lors du tournage du film "Seconds" ("l'opération diabolique" de Frankenheimer) qui parle de la transformation d'un être, d'un double plus jeune et de la mort. Bien sûr à Hollywood tout le monde connaissait son homosexualité mais se retrouver face à ce rôle le renvoyait à une double vie devenue insupportable et ce jour là, à 41 ans, il baissa sa garde sous les projecteurs...

Angie Dickinson disait de lui : "Pour les studios, il représentait une immense valeur commerciale. Lui était content de réaliser son rêve de cinéma mais en même temps souffrait de devoir se cacher". Rock Hudson ne signa jamais d'autographes (car il détestait son nom), n'eût jamais d'Oscar (même s'il fut nominé pour "Géant") mais il marqua tout le monde cinématographique par sa gentillesse, sa disponibilité et sa générosité, générosité qui lui fit dire ces paroles : "Au moins mon infortune aura des effets positifs"

Au moment où ses cendres ont été verséées dans l'océan un arc-en ciel apparut !

" I wonna be loved by you ... "

Valmar (paroles) ainsi que Stothart&Ruby (musique) n'auraient jamais pensé qu'en 1928 lorsqu'ils créèrent cette chanson elle deviendrait un tube 30 ans plus tard.

Et pourtant ce fut le cas grâce à une certaine Marilyn dans un de ses films devenu culte "certains l'aiment chaud"!

Pour parler d'elle pas besoin de reprendre sa biographie, ses films ou de parler de sa fin tragique. Tout le monde connaît tout ça et y'a qu'à taper "Marilyn" sur le web. Moi, je vais vous la présenter comme si c'était une de vos amies...

Alors pous vous les filles voilà une conversation prise au hasard avec l'une d'entre-vous :

- Dis comment tu fais pour ton maquillage Marilyn ?

- Attends, je te fais un dessin

- Ah wouai, ça fait vachement glamour comme ça! Faudra que j'essaye...

- Une fois maquillée ça donne ça et t'as tous les mecs à tes pieds !

- C'est pas plutôt ton parfum qui les attire parce qu'il sent super bon

- Tu crois ?

( Et Marilyn pense : je vais pas te dire quel parfum je mets car je suis sûre que tu vas aller en acheter. Chuis pas si bête que ça ma vieille, on ne me la fait pas à moi! )

Sauf que Marilyn a oublié une certaine Pub'

- Et dis, tu fais gaffes à ton poids toi aussi?

- Tu rigoles, j'arrête pas de manger des pizzas ou des hambourgers!

Et ce coup-ci c'est toi sa copine qui pense ...

- Mouais, j'y crois pas avec la ligne qu'elle a !

- ça te dis une séance de coiffure?

J'ai lu un super truc dans mon magazine mensuel pour se faire des boucles. Viens je te montre c'est fastoche à faire

Au fait, il est quelle heure?

Ben il est 18h30. Pourquoi?

- J'dois aller au cours de théâtre et ça commence à 19h. Et M.... j'ai pas mis d'essence dans la voiture

- T'inquiètes nénette! J'ai la mienne, j'te dépose si tu veux

- T'es trop chou

Pooh pooh bee doo !

Et maintenant je te dis un truc à toi lectrice

Si tu n'avais pas été la meilleure amie de Marilyn, hé ben elle aurait raté ses cours et elle ne serait jamais devenue ce qu'elle est devenue. C'est-à-dire une BIG STAR !!!

Pour vous les garçons (si ça vous tente) je peux aussi vous trouver un scénario beaucoup plus recherché et plus subtil. Alors, si vous êtes assez nombreux à me le demander, je ferai une suite.

Pour cela il vous faut d'abord une bonne galette

puis la découper en nombre de parts selon vos convives

Ah oui, si vous faites vous-même la galette

au préalable une fève dedans il faudra mettre !

 (Petit clin d'oeil pour Oth67 et Sev qui ont déjà le calendrier de l'Avent ...)

Une fois la fève trouvée on met la couronne !

Heu non, surtout pas celle là mais plutôt celles-ci ...

  = for the KING

 = for the QUEEN

D-3 Ce à quoi je réponds : Touché-Coulé!

Non, pas de bataille navale mais bataille dans la ville de DETROIT où il existe un cyberpolicier en armure digne des chevaliers et dont voici quelques exemples...

le chevalier normal = armure, lance, écu et plume

le chevalier en habits colorés

Ou encore le chevalier à 3 têtes...

A Détroit (je redis "Touché-Coulé")

le chevalier des temps modernes c'est Robocop

= armure, casque et flingue

Etre en armure, c'est parfois avoir un point faible

car on peut vite se retrouver en petits morceaux...

Vous voyez ce que je disais... Ben lui aussi !

Cependant, ne vous y trompez pas, Robocop voit tout

Il sait qui est gentil ou pas (idem pour le Père Noêl)

Du coup, fait gaffe à toi lecteur car rien ne l'arrête !

Née le 26 janvier 1965

Catherine Martin est une Australienne qui a commencé comme ouvreuse au théâtre Roseville de Sidney alors qu'elle faisait des études de modéliste. Elle s'oriente ensuite dans le design au National Institute of Dramatic où elle retrouve un copain de collège Baz Luhrmann qui a des projets cinématographiques. Diplômes en poche tous les deux, ils se mettent à travailler en collaboration : l'un comme producteur/réalisateur, l'autre comme costumière/directeur artistique. 

9 films à son actif et déjà 4 fois nominée

Elle remporte 2 Oscars pour :

Moulin Rouge (2001)

Australia (2008)

Costumes pour Nicole Kidman dans Moulin Rouge

Autres costumes du film

Costumes pour Nicole Kidman dans Australia

Costume pour Hugh Jackman dans ce film

Ses 9 films :

Années 80 :

lake lost - diary of a madman

Années 90 :

strictly ballroom - la bohême - Roméo + Juliette - a midsummer night's dream

Années 2000 :

Moulin Rouge - Broadway - Australia -

Et le tout dernier né en 2013 :

Gatsby le magnifique

Né en 1877, décédé en 1938

Mesdames et messieurs si vous avez rêvé devant les beautés hollywoodiennes du cinéma c'est grâce à lui : Max Factor. Depuis leur arrivée en 1904 aux Etats-Unis, la famille produit des perruques et du maquillage pour les acteurs dans les théâtres car, à cette époque, il était très mal vu d'être maquillé. Outre les acteurs, seules les dames de petites vertu avaient de la poudre et du rouge à lèvre et ces 2 mondes étaient alors très caricaturaux. Mais Max Factor ne l'entend pas ainsi : le maquillage peut aussi sublimer un visage surtout si ce dernier est exposé aux lumières des projecteurs. C'est alors très vite qu'il comprend que les acteurs au cinéma ont besoin d'artiffices mais de manière différente car leurs visages sont pris en gros plan par la caméra. Du coup, dès 1914 il élabore toute une gamme de produits selon les types de peauxqu'il s'empresse de faire découvrir au monde cinématographique.

Réalisateurs et acteurs, tout le monde est conquis. Les visages sur la pellicule s'illuminent et les imperfections disparaissent! Max Faxtor devient "le magicien d'Hollywood"...

Désormais, toutes les femmes veulent elles aussi ressembler aux stars de cinéma et le maquillage devient un artiffice du quotidien. Max Factor ouvre une boutique sur Hill Street et le succès commercial est immédiat! On y découvre même une drôle de machine : le calibrateur de beauté !

Dès 1917 un nouveau procédé cinématographique apparaît : le Technicolor bichrome mais cela n'arrange guère les stars qui ne veulent plus apparaître dans les films en couleur car les visages deviennent plus rouges/verts ou bleus en fonction des éclairages. Max Factor essaye d'y remédier avec un nouveau fond de teint (Pancake) et invente le mot "make up" pour le maquillage. A la fin des années 30 le Technicolor est enfin vraiment opérationnel sur la pellicule pour le plaisir des stars et des spectateurs (et pour nous les cinéphiles il permettra bien des années plus tard de faire les réglages couleurs de nos petits écrans! Lol!)

En attendant, le glamour hollywoodien innonde les salles et fait des émules après de la gente féminine... Les femmes ont même droit à des magazines leur permettant de reproduire le maquillage de leur star préférée... 

Saviez-vous que le vernis à ongles datait des années 20 et que la "frech manicure" date aussi de cette époque! Eh bien nous le devons aussi à Max Factor tout comme le gloss qui fera son apparition dès les années 30 ainsi que les faux-cils. Alors pour ce Monsieur qui a embelli toutes ces stars de l'âge d'Or d'Hollywood, une étoile à son nom valait bien la peine d'être sur Hollywood Boulevard!

A croire que Bela Lugosi était sur les traces du Comte Dracula si on en juge son parcours géographique! Il naît en Transylvanie (on ne pouvait pas faire mieux) ensuite il traverse l'Europe (Vienne/Berlin et l'Italie) vogue sur la mer et l'océan pour débarquer où vous me direz... à la Nouvelles Orléans!!! (Tiens tiens, c'est là que Lestat a jeté son dévolu sur Louis De Pointe Du Lac...) Avec un tel parcours, c'est sûr qu'il n'y avait que lui pour jouer le rôle de ce vampire inoubliable du grand écran qu'est DRACULA!

Après s'être enfui de l'école et de chez lui (alors qu'il n'a que 12 ans) Lugosi vit de petits boulots : il travaille dans les mines ou fait même la manche pour survivre. A Resita il croise une troupe de théâtre et s'essaye sur les planches mais tout le monde se moque de lui. Il retourne donc auprès des siens à Budapest cependant l'idée de devenir acteur ne le quitte pas. 1900, le siècle nouveau est là, Lugosi retente sa chance dans une petite troupe théâtrale où il est doué pour jouer des personnages shakespeariens. Les anciennes moqueries ayant blessé son égo, il travaille dur, s'exerce, peaufine ses gestes pendant des années et finit par intégrer le National Theater en 1913. La guerre éclate en 1914, Lugosi se bat sur le front russe (ben là, c'est pas l'hémoglobine qui manque...) puis revient dans sa terre natale (tel un vampire...) Il continue ses prestations théâtrales puis dès 1917 enchaîne les rôles mais cette fois-ci dans le cinéma muet.  

Et c'est sur les plateaux d'un petit studio cinématographique de Budapest que Lugosi rencontre un de ses compatriotes Michael Curtis qui le fait jouer dans son premier "grand" film "Lulu". Au même moment en Allemagne les Studios UFA sont crées. C'est donc tout naturellement que Lugosi y va car le cinéma expressionniste allemand (en plein essort en cette année 1919) est à la recherche d'acteurs. Au bout d'un an à peine (déjà repu de cette ville?) Lugosi tourne son regard (perçant...) vers l'Amérique et débarque le 4 décembre 1920 à la Nouvelle Orléans (Lester et lui se sont-ils croisés un jour? Nul ne le sait...) Toujours est-il qu'il monte à New York en quête (de sang nouveau?) de rôles à Broadway, et vous savez quoi, je vous le donne en mille : il y joue Dracula!!! La pièce a un tel succès que pendant 2 ans la troupe fait des représentations dans tous les Etats Unis, du coup, les Studios Universal s'y intéressent beaucoup pour une version cinématographique...

Le film sort en février 1931 et c'est un triomphe! Des cartes à échanger seront même spécialement éditées

Pourtant Lugosi n'aurait jamais dû être l'acteur jouant le personnage du Comte Dracula. En effet, alors que Tod Browning voulait Lon Chaney pour le rôle, ce dernier meurt le 26 août 1930 (6 mois avant la date de sortie du film) à l'âge de 47 ans! (aurait-il eu peur du vrai Dracula? Encore une fois, nul ne le sait...)

Bela Lugosi sera naturalisé (et non pas empaillé! lol!) en 1931 et plus tard, lors d'une interview il dira ces mots : "Je ne bois jamais de ... vin"

Il serait très surpris s'il voyait ceci 

Comme les vampires vivent éternellement, je pense qu'il en a eu écho et qu'il en a peut-être changé le contenu...

A votre sang-té Dracula !

C'est pendant la grande dépression, et plus particulièrement près du Borough Park à Brooklyn, que grandit une petite fille juive maigrichonne parmi la classe moyenne mais dont le destin fit d'elle une icône du cinéma. New-York et Brooklyn sa voisine qui avaient toujours été le centre de l'industrie du Cinéma et des Arts ne brillaient plus comme avant mais étaient toujours en effervescence par les nombreuses ethnies qui y résidaient.

Au divorce de ses parents, la petite Betty travarse le Pont de Brooklyn avec sa mère et emménage chez Grand'mère Sophie qui tient un magasin de bonbons à Manhattan. Entourée de l'Oncle Jack et de l'Oncle Charlie, elle retrouve une image paternelle la faisant passer de la petite enfance à l'adolescence. Elle aime aller au cinéma avec ses amies pour voir sur le grand écran le bel Leslie Howard (dont le prénom sera donné plus tard à un de ses enfants) Elle admire Katharine Hepburn et Bette Davis car elles sont des actrices différentes des autres et à 16 ans elle rencontre cette dernière.

Sa mère très soucieuse de son avenir, voyant sa fille avec le désir de devenir actrice, l'inscrit à l'American Academy of Dramatic Art de New-York où elle se rend tous les samedis. Maladroite en danse, Betty se troune finalement vers des cours de théâtre et de comédie mais des difficultés financières l'empêchent de continuer, les bourses d'études n'étant attribuées qu'aux garçons!

A 17 ans, Betty travaille comme ouvreuse dans les cinémas (où elle fera la rencontre de Gregory Peck ) puis comme modèle sur la 7ème avenue. C'est à cette période qu'elle se retrouve sur la couverture du Harpers's Bazaar, la 1ère revue de mode aux Etats Unis et c'est très loin de New-York (en Californie) que la femme de Howard Hawks la repère. Elle sent que cette jeune femme a du potentiel et qu'elle conviendrait sûrement à ce que cherche son mari pour son film. Ils font donc venir la jeune femme à Hollywood. Betty commence alors sa transformation en Lauren Bacall...

 Howard Hawks et sa femme Slim la fasçonnent selon les critères d'Hollywood et lui font signer un contrat de 7 ans chezWarner Bross pour100 $ par semaine. Lauren Bacall n'a que 19 ans lorsqu'elle tourne "To have and have not". Sa frêle silhouette et sa timidité qui lui vaudra son surnom "the look" (car elle avait peur de la caméra trop proche d'elle) contrastent avec des postures langoureuses et provoquantes que les femmes des années 40 adopteront immédiatement.

Cependant ce qui caractérisera la star (Hawks qui avait voulu faire d'elle une icône du cinéma a bel et bien gagné son challenge!) ce sera sa voix rauque, un timbre de voix grave qu'elle a certes travaillé, mais qui lui a été transmis aussi par le tabac. Il existe depuis un syndrome en médecine que l'on appelle le syndrome "BBS" (Bacall-Bogart Syndrom) affectant de nombreux fumeurs...

Vous pensiez que Clint Eastwood faisait des choses exceptionnelles? Hé bien non, c'est un mec comme tous les autres...

il se fait à manger, répare la bagnole

Pour se relaxer, il lit ou écoute de la musique

Quand il a oublié ses clés, il téléphone de chez sa voisine

Allez, il reste tout de même un cowboy légendaire !

Issu d'une généalogie d'esclaves et d'une famille de 13 enfants, Oscar Michaux a représenté pour le cinéma afro-américain une figure de proue dont Spike Lee a sûrement suivi les pas...

1901, nous sommes en tout début de siècle et Oscar Micheaux a 17 ans. Il fuit de chez ses parents pour rejoindre son frère qui est serveur à Chicago. Bien que sa mère soit institutrice, il reste né d'une famille d'esclaves et gagner sa vie dans ce monde de préjugés raciaux n'est pas facile... Il débute donc tout en bas de l'échelle (dans des parcs à bestiaux, des acieries ou comme cireur de chaussures) mais sa bonne éducation et son instruction lui permettent d'être engagé comme "boy" dans les chemins de fer, un emploi très recherché par les "Noirs" à cette époque car il était le seul tremplin de leur ascension sociale.

Là, en cotoyant tous ces gens riches, Micheaux découvre une sensation de liberté. Il voyage autant que son esprit voyage... Il économise alors le moindre dollar, démissionne et s'achète une ferme. Mais tout propriétaire qu'il est, il s'avère qu'il n'est pas un bon fermier, de plus une sécheresse le met sur la paille (oui je sais, facile celle-là) Intrigué par l'avènement de l'industrie cinématographique et de la richesse qu'elle procure, il décide en se basant sur sa vie personnelle de devenir écrivain/scénariste et qu'un jour, il finira peut-être par percer! En 1913, une 1ère réussite se profile à l'horizon :  son 1er article apparaît dans le Chicago Defender, un hebdomadaire afro-américain alors très influent.

Sûr maintenant de son talent pour l'écriture, Micheaux écrit des nouvelles puis un roman ("The Homeleader") devient un best-seller. Ce dernier est lu par G.Johnson, directeur de la Lincoln Motion Picture Company à Los Angeles et il voudrait en faire une adaptation cinématographique. Refusant de céder ses droits d'auteur, Micheaux se dit qu'avec ses 1000$ en banque, il pourrait produire et diriger lui-même ce film faisant ainsi parti des "race movies". Et c'est ce qu'il fait en fondant la "Micheaux Films"! Alors qu'Hollywood renferme les Afro-Américains dans des rôles de chanteurs/danseurs ou servants, il fait exploser sur les écrans la vie de ses paires...

FILMS MUETS :

" THE HOMELEADER " - 1919 (film autobiographique)

" WITHIN OUR GATES " - 1920 (film sur les tensions raciales)

 " BODY AND SOUL " - 1924 (un pasteur escroc)

" THE WAGES OF SIN " 1929 (film qui a été perdu)

FILMS PARLANTS :

" THE EXILE " - 1930 (amour d'un homme noir et d'une femme blanche)

FILMS musicaux, gangsters, drames et mélodrame :

 Durant la Grande Dépression, Micheaux continue de tourner en une seule prise mais son petit studio a du mal à faire face à cette crise économique et lorsqu'il s'aperçoit que cela n'est plus rentable, il arrête le cinéma et retrourne à l'écriture.

Avec 44 films de 1919 à 1948, il n'eût de son vivant aucune reconnaissance cinématographique (la 1ère cérémonie des Oscars eût lieu en 1929) pourtant, Oscar aurait bien mérité un Oscar! C'est à la fin des années 80 que le Cinéma récompense son indéniable talent avec une étoile sur Hollywood Walk of Fame ainsi qu'avec un Prix cinématographique annuel portant son nom.

- Vous savez quoi Doc', des trucs en 2015 sont vrais !

le biocarburant  

le drone

( Mais il ne promène pas encore les chiens ! )

L'écran plat et multichaines

( On a tout de même tous les autres programmes par écrit )

l'identification digitale

Les lunettes vidéo

Un président américain noir

- Et ma DeLorean, elle vole dis Marty ?

- Heu... Non Doc'

- QUOI ? Ma DeLorean ne vole pas ?

Beaucoup de similitudes existent entre Chaplin et Buster Keaton : tous deux commencent très tôt sur les planches, ils ont un père alcoolique, ils ont débuté dans des salles de Music Hall et, pour ce qui est du cinéma , ils ont été réalisateurs et acteurs de leurs propres films passant du muet au parlant.

Impressions de déjà vu ...

La grande différence entre ces deux comiques du burlesque ? Buster Keaton exécute ses gags avec un visage inexpressif !  Seul son corps s'exprime (et c'est peu de le dire) tant il réalise un nombre effarant de cascades (une sorte de Remy Julienne de début du XXème sciècle).

Etre un "casse-coup" lui vient probablement de la période où il faisait partie de la troupe itinérante qu'avaient fondé ses parents (The Two Keaton), son père ayant pour sketch principal de le jeter parmi les spectateurs alors qu'il avait tout juste 3 ans. Mais Buster Keaton devient vite le chouchou en faisant des acrobaties et, dès ses 5 ans, la troupe est rebaptisée "The Three Keaton". Avec le temps, il devient même la vedette ! Son père, qui accuse très mal le succès de son fils, se noie alors dans l'alccol. A 21 ans, Buster Keaton et sa mère décident de le quitter et partent pour New York...

1917 est une année charnière : Buster Keaton, qui se produit dans les cabarets de la Big Apple, se voit offrir un "one man show" pour 250$/semaine au Winter Garden. Il décline cette offre, car il vient de retrouver une vieille connaissance du Music Hall : Fatty (devenu une grande vedette du cinéma). Ce dernier joue dans une comédie burlesque aux studios de la Comique Film Corporation. Le producteur Joseph M.Schenck lui propose 40$/semaine avec la condition de les suivre ensuite en Californie. Buster Keaton saisit cette chance et rêve déjà d'interprêter ses talents de comique au cinéma. Schenck lui laissera carte blanche pour qu'il réalise des courts métrages puis, voyant son succès, augmentera son salaire (1000$/semaine) en lui donnant un pourcentage sur les bénéfices.

En à peine deux ans et demi, Buster Keaton réalise 19 courts-métrages et son canotier devient légendaire (il paraît qu'il en utilisait au moins 6 par films!)

Il se lance ensuite dans les longs métrages en gardant toujours la même équipe. En 1928, lorsque la MGM l'embauche, il ne pense pas un seul instant qu'il sera privé de ses collaborateurs, les studios lui imposant non seulement l'équipe de tournage, mais exigeant également que les scénarios soient écrits à l'avance.

N'ayant plus aucune place à l'improvisation et à sa liberté de création, il plonge dans l'alcool ce qui lui coûte son renvoi de la MGM en 1939. Buster Keaton connaît dès lors un très long passage à vide. Ce n'est qu'en 1962 qu'il retrouvera la notoriété par le biais d'une réédition internationale du "mécano de la Générale".

 - Alors... Robin, de quoi me parlerez-vous aujourd'hui ?

 - Oh mais Docteur, vous ne m'aurez pas comme ça. Je vous vois venir vous, les Psy, avec vos gros sabots. Vous voulez savoir pourquoi on se suicide ?

 D'ailleurs, vous là qui me regardez, CHUT... Pas un mot. Ne lui dites surtout pas que je suis mort, il me croit vivant !

Et là, il ne sait pas, mais je vais l'hynoptiser ...

 Voilà, c'est fait !

- Mmm ... Zzzzz ... Rrrrrr ... 

- Alors Docteur, parlez-moi de votre enfance ... Dites-moi ce que vous voyez ...

- Mmm Petit garçon... Mmm foot... Mmm Prof

- Oui... continuez Docteur...

- Docteur... plein de docteurs !

- Mmmm ... Zzzzz ... Rrrrr ...

Mmmm ... un génie... des robots !

- Tiens, tiens...  Et puis quoi d'autre ?

 - Mmmm ...  Présidents ! Non, un Roi !

 -  Présidents puis roi, mais bien sûr !!! 

Vous allez-voir, il va nous dire qu'il vole aussi ...

  - Qu'est-ce que je vous disais ! Bon on va vite le réveiller !

A un Docteur, vous ouvrirez les yeux. Cinq... quatre... trois...deux... UN

- Alors Robin, de quoi me parlerez-vous aujourd'hui ?

L'histoire commence dans un théâtre. Un plombier bricole dans les sanitaires...

 Une voix s'élève de la scène :

  - Dis toi là-bas, tu pourrais venir remplacer un acteur qui est malade?

Voix de LEE : Quiii, moi ? (HIC)

- Oui. Laisses tomber ta clé à molette. On va te trouver des accessoires et, avec la tête que tu as, des tas de rôles !

Voix de LEE : C'eeest quels genres.... ces acce-ssoires et.... ces rôles (HIC)

- Ben ça va être beaucoup comme ça...

Voix de LEE : Hooooo (HIC) T'aa-as tout faux mec.

Moi, chui un PA...CI....FISTE !

E....t après mon joo-ob (HIC)  tu vois j'ai pi...i-i...scine

Ou p'tet bien un train à prendre... (HIC)

 - Mais tu es ivre mon gars !!!

Voix de LEE : Paa-as du tout (HIPS) 

Je peux te réciter la réplique d'un film :

1 - Arrivée au barrage routier au moment opportun
2 - On liquide les gardes Chleus
3 - Le commando va pique-niquer dans la joie
4 - Le commandant et Wladislaw se présentent au théâtre
5 - Pinkley attend dehors : s'il dit un mot il trinque
6 - Le commandant arrime la corde lisse
7 - Wladislaw lance le crochet sur le faîte
8 - Jimenez connaît la suite
9 - On grimpe à la corde couverts par le sous-off
10 - Sawyer et Gilby sont de service
11 - Posey garde le point 3 en attendant les bombes
12 - Wladislaw et le commandant rejoignent la partouze
13 - Au sommet du poteau , Franko ramène sa fraise
14- L'heure H, Jimenez détruit la sirène, Franko coupe le téléphone
15 - Franko vole un camion de chez Mercedes-Benz
16 - On tire dans le tas et on file à l'anglaise

Et pis d'abord ... J'men  fous de c'que tu'm dis car ...

PARCE QU'IL VIENT DE NOUS QUITTER,

JE REPUBLIE SA " BIOGRAPHIE "

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*****

Un jour, le petit Sean Connery partit tout seul visiter le château d'Edimbourg...

- Par ici Thomas, lui fit la voix d'un joueur de cornemuse.

 Arrivés dans le palais royal, ils traversèrent tout d'abord un grand hall...

 - C'est quoi ça ? Fit le petit Sean Connery

 - Ah ça, tu ne le touches surtout pas Thomas !

Bien évidemment le petit Sean Connery avait envie de les toucher,

et ce n'était sûrement pas ce joueur de cornemuse qui allait l'arrêter.

 Il prit donc un petit banc, grimpa dessus et toucha un des pistolets...

Une image apparut au même moment !

 Effrayé, il enleva son doigt mais son coude frôla une épée...

Une deuxème image lui apparut !

 Le petit Sean Connery se retourna. Le joueur de cornemeuse avait disparu !

- Où es-tu joueur de cornemuse ?

Pas de réponse et plus de joueur de cornemuse.

Paniqué, le petit Sean Connery prit la poudre descampette.

Enfin sorti du palais royal, il était maintenant au pied de la tour de David

Afin de se rassurer, il dit à haute voix :

- D'abord, moi quand je serai grand, je serai footballeur ou monsieur muscle !

 - En es-tu si sûr Thomas ? Fit alors une voix en haut de la tour ...

Comment, lorsqu'on vous dit "trop brune, trop latino" on passe à une rousse flamboyante ? 

(ou comment Margarita Carmen Cansino devint un jour RITA HAYWORTH ...)

1934 - 1er film à 16 ans (film mexicain)

Années 1935 - 1936 sous le nom de RITA CANSINO 

Fox Film Corporation

Under the pampa moon

Charlie Chan en Egypte

 L'enfer 

 Et lorsque la Fox Film Corporation devient la 20th Century Fox

1935 - Paddy O'Day

1936 - Human Cargo

 Pendant ces mêmes années, elle tourne aussi pour :

RKO Radio Picture

1935 : Hi gaucho / 1936 : dancing pirate

 Columbia Pictures

1935 - Professional soldier 

 1936 - Meet nero wolfe

 Lorsqu'elle est congédiée de la Fox (1936) Rita Cansino tourne alors dans des studios peu connus

 Crescent Pictures Corporation

1936 - rebellion

 1936 - old Louisiana

 Republic Pictures

1937 - Hit the saddle

 Grand National Films

1937 - Trouble in texas

 Ce sera la dernière fois que Rita aura ce visage et qu'elle ne sera plus appelée Rita Cansino. Elle a alors 19 ans, la Columbia Pictures lui fait signer un contrat de 7 ans et, pour concurrencer les stars glamour de la MGM, son mari et Harry Cohn lui changent son apparence ...

Voilà ce à quoi elle a dû affronter pour devenir une star internationale :

1) cure d'amaigrissement

2 ) agrandissement de son front (séances d'électrolyse des bulbes)

3) pommettes redessinées (on lui arrache des molaires)

4) éclaicissement de la peau sur tout le corps

5) cheveux teints en roux 

 Sous son nouveau pseudo RITA HAYWORTH jouera dans le film "criminels de l'air"* (1937)

( *Un film en N&B !!! )

La suite, vous la connaissez !

A quelques jours de Noël et après une journée harassante de tournage, Doug Jones s'est endormi ...

En plein sommeil paradoxal son rêve l'emmène jusqu'au pied du sapin. Doug ouvre les cadeaux de ses trois grands frères et c'est Bobby qui lui a tendu le sien en premier.

Dougie : Tiens, un livre sur l'Art ?

Bobby : Ben oui tu es le seul que je connaisse à pouvoir faire du PICASSO, du GIACOMETTI ou du CHAGALL en chair et en os !

Tommy s'avance :  Vas-y, ouvres le mien maintenant !

 Dougie : Les films préférés de toute mon enfance !

Puis c'est au tour de Richie : Allez frérot, prends ton dernier cadeau ...

Dougie : Yeah... Les autographes des trois mecs que je préfère ! 

Au petit matin Doug se réveille, il ouvre ses yeux et tombe machinalement sur la photo de famille qui est sur sa table de chevet...

 Doug : Ah sacrés frangins ! Je vous adore !

 Vous pensez l'avoir reconnu ? Méfiez-vous, car Doug Jones est l'homme aux milles visages...

Joan Fontain - soupçons 1941

 Ingrid Bergman - les enchaînés 1946

Grace Kelly - fenêtre sur cour 1954

Kim Novak - sueurs froides 1958

Eva Marie Saint - la mort aux trousses 1959

 Janet Leigh - psychose 1960

Tippi Hedren - les oiseaux 1963

CLASSEMENT :

Tippi Hedren : 3 voix

Janet Leigh : 1 voix

Kim Novak : 1 voix (la mienne)

Ingrid Bergman : 1 voix

Grace Kelly : 1 voix